objectif: à partir de la question: "Qu'est ce qui rend heureux?", nous cherchons à identifier quels peuvent-être les éléments contribuant au bonheur des individus.
démarche:
- chaque élève (15 présents) est invité à faire une liste de 10 éléments qui lui semblent nécessaires pour être heureux.
- 2 élèves récupèrent les listes et écrivent au tableau les éléments indiqués par le groupe, tout en comptabilisant ceux qui se répètent plusieurs fois.
- Nous pouvons ainsi hiérarchiser ce qui semble, pour le groupe plus ou moins essentiel pour atteindre le bonheur.
Voici une liste des éléments inscrits au tableau:
- l'argent
- la culture, l'éducation, la coutume
- l'environnement, le soleil
- les amis, la famille, la fraterie
- les jeux
- l'amour
- le sourire
- la solidarité
- la confiance, la compréhension de quelqu'un
- l'unité, la liberté, la paix, l'égalité
- la simplicité
- le succès
- la prière
- les activités (travail, loisirs)
- la santé, satisfaire ses besoins essentiels
- le plaisir
- la confiance en soi
-danser, chanter, le sport
La famille, les amis ont été évoqués plus d'une dizaine de fois. La solidarité, la liberté, la paix sont aussi les critères qui reviennent le plus, avec les activités, le plaisir... La richesse, la santé ne sont mentionnées que par 3 élèves sur 15.
Interprétation rapide des résultats:
1er constat: les relations sociales semblent être une priorité dans le groupe, ainsi que la sécurité et les loisirs.
2ème constat: pourquoi la richesse est si peu évoquée? c'est peut-être que les élèves ne manquent de rien, ou bien ils ont aussi donné des réponses que leurs professeurs attendaient, ou enfin la richesse n'est réellement pas une priorité!
3ème constat: la santé est aussi, peu mentionnée. Jeune, en forme, ça n'est peut-être pas une préoccupation première?
Ainsi, on peut observer que les critères permettant d'être heureux sont pour la plupart universels, mais leur hiérarchie montre que les priorités ne sont pas forcément les mêmes en fonction des individus (la préoccupation de sa santé varie peut-être avec l'âge par exemple...)
- nous tentons ensuite de dégager de grandes catégories permettant de regrouper les éléments écrits au tableau. Nous parvenons ainsi à en distinguer 8:
1.Le revenu, la richesse (l'argent)
2. Les liens sociaux (famille, amis, amour, solidarité, compréhension, sourire...)
3.l'épanouissement personnel (confiance en soi, succès...)
4.l'éducation, la culture
5. l'environnement (soleil...)
6. les activités (travail, loisirs: jeux, plaisir, sport, danser, chanter...)
7. la sécurité, la situation politique du pays (unité, liberté, paix, égalité...)
8. la spiritualité (prière, tradition?)
Nos professeurs nous précisent que nous comparerons la séance prochaine ces critères avec ceux qu'utilisent les spécialistes chargés de mesurer le bonheur. Nous étudierons en particulier le rapport de la commission Stiglitz de 2009 et diverses autres sources que nous rechercherons par groupe.
Grégoire Bouré , professeur d'Histoire- géographie et de SES
(pour le groupe d'élèves qui prendra le relais pour la rédaction les prochaines séances)
2ème séance:
Objectifs:
1. Comparer les critères trouvés en 1ère séance avec ceux utilisés par les spécialistes de la recherche sur le bien-être pour les compléter, les nuancer.
2. Établir une liste à partir de laquelle se feront la recherche d'indicateurs et le questionnaire de l'enquête.
Démarche:
-Comparaison à partir de différentes sources des principaux domaines et indicateurs utilisés pour la mesure du bonheur d'une nation.
Sources principales:
- le rapport de la Commission Stiglitz-Fitoussi de 2009 qui a inspiré les indicateurs de la qualité de la vie de l'INSEE en France.
- le world happiness report 2013, qui mesure l'happy planet index et qui est édité par la New Economics foundation chaque année ( celle-là même qui avait classé le Vanuatu au 1er rang mondial en 2006)
- le "short guide to gross national happiness index", édité en 2010 par le gouvernement du Bhoutan.
L'avantage de ce mode d'évaluation est que les différents critères (au nombre de 33) sont affectés d'un coefficient.
- les " 8+1 dimensions de la qualité de la vie" proposées par EUROSTAT datant de mars 2014.
En croisant les informations tirées de ces sources, nous constatons que notre recherche préalable, lors de lère séance était assez complète.
Nous observons également que les indicateurs utilisés diffèrent sensiblement:
- le domaine de l'éducation n'est pris en compte ni par l'INSEE, ni par l'Happy Planet Index, or c'est un élément fondamental pour le calcul de l'IDH, qui mesure le développement humain.
- la richesse culturelle, l'occupation de son temps ne sont mentionnées que dans l'indice du Bonheur national brut du Bhoutan.
Nous allons donc faire des choix pour compléter, modifier nos champs de recherche.
Nous vous présenterons les domaines et les indicateurs qui nous paraissent le plus pertinents pour notre projet.
contributions à cet article de Dargan, Dimitri et Angela classe de Terminale S/ES
3ème et 4ème
séances :
Objectifs :
1.
Finalisation du tableau
synthétisant les critères retenus pour mesurer le bonheur au Vanuatu
2.
Réflexion et formulation des
questions qui serviront de support à l’enquête.
3.
Réflexion sur la constitution de l’échantillon
des individus à interroger (méthode des quotas)
Démarche :
·
Recherche par groupe des
indicateurs et données existants permettant de mesurer le bonheur au Vanuatu
Les principales sources utilisées sont les suivantes :
-
Institut national des statistiques du Vanuatu
-
Statistiques de la communauté du pacifique
-
Organisations internationales :
Banque mondiale : http://donnees.banquemondiale.org/pays/vanuatu
La recherche de donnée
concernant le Vanuatu présente certaines difficultés car il est bien souvent
ignoré des statistiques mondiales.
-
ONG :
Amnesty international
Transparency international
Social Watch
·
Chaque groupe réfléchit ensuite aux questions, ainsi qu’à leur
formulation, qui permettront d’enquêter, de pallier à l’absence de données et d’évaluer
le ressenti des habitants du Vanuatu. Voici le résultat de ce travail:
5ème séance:
Objectif:
Choisir un échantillon fiable pour l'enquête
démarche:
En nous appuyant sur la méthode des quotas, nous allons tenter de constituer un échantillon d'individus à interroger, qui répondront de manière anonyme au questionnaire.
Quelques questions préalables:
- Combien de personnes faut-il interroger pour que les résultats de l'enquête soient fiables?
Au vu de la difficulté matérielle et du temps, nous optons pour compléter l'enquête directe sur le terrain de mettre en ligne l'enquête, sur un site spécialisé: Surveymonkey et d'en faire la publicité en publiant une annonce dans le journal local "le Daily Post" et éventuellement à la radio, afin d'élargir le plus possible l'échantillon.
- Qui interroger pour que l'échantillon soit représentatif?
sexe
|
Masculin
|
féminin
|
||||
âge
|
15-40 ans
|
40-60
|
+ de 60 ans
|
|||
Lieu de vie
|
Ville
|
Campagne
|
Efaté(île principale)
|
Autres îles
|
||
Profession origine sociale
|
||||||
Lieu de naissance
|
Ni vanuatu
|
expatriés
|
||||
Chaque élève a pour mission d'identifier pour la prochaine séance, les individus qu'ils pensent pouvoir interroger personnellement ou indirectement en respectant la méthode des quotas.
6ème séance:
Objectifs:
1. vérification de l'échantillon constitué par chaque élève en accord avec la méthode des quotas
2. rédaction du questionnaire en ligne sur le site: Surveymonkey
3. traduction du questionnaire en anglais et en bichlamar
cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder au sondage:
sondage en ligne
Voici le questionnaire papier distribué par le groupe d'élèves:
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